Bien que l’ancienne cité de Hôi An ne soit pas encore en haute saison, elle accueille déjà chaque jour des milliers de visiteurs, notamment étrangers. Et nombre d’entre aux sont là pour labourer une rizière, repiquer des plants de riz et jeter le filet de pêche dans les rizières comme d’authentiques agriculteurs.
Une journée comme un vrai agriculteur pour les étrangers en mal de dépaysement.
Le dimanche, le village maraîcher de Trà Quê (quartier de Câm Hà) est envahi par les touristes, notamment Européens. Après avoir revêtu des vêtements brun sombre ou noir comme les agriculteurs, ils vont dans les champs où, là, ils sont initiés par la population locale à la culture des légumes. Le jeune moscovite de 28 ans, Misha, et sa petite amie, déclare que «je suis allé trois fois au Vietnam où j’ai visité de nombreux lieux dont Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Huê, la baie de Ha Long (Quang Ninh)…, mais à Hôi An, c’est la première fois que je fais quelque chose d’aussi particulier».
Ricky, un canadien, fait remarquer que «dans mon pays natal, il y a aussi de grandes fermes et des agriculteurs. Cependant, ils utilisent des machines. Ici, je sens la particularité de la civilisation agricole du Vietnam. J’aime les paysans vietnamiens car ils sont très laborieux et très accueillants».
Lê Van Bay, un des guides du village de Trà Quê, précise qu’il conduit chaque jour de deux à cinq groupes de touristes, notamment français et australiens. Selon les statistiques de la Compagnie de tourisme et de services de Hôi An, de 2005 à aujourd’hui, le village a accueilli un millier de personnes pour ce jour en qualité d’agriculteur.
En quittant le village maraîcher de Trà Quê, les touristes deviennent alors un pêcheur de l’îlot de Cù Lao Chàm. Christina, une jeune anglaise de 17 ans, rit avec ravissement : «C’est chouette ! Je vis comme un vrai pêcheur. La vie sur l’eau est très simple et très paisible».
Actuellement, la plupart des agences de voyage réputées comme Saigontourist, Vietravel ou Vitour proposent de tels circuits. D’après Lê Tân Thanh Tùng, chef du bureau de gestion de Vitour, cette nouvelle forme de tourisme séduit de plus en plus d’étrangers. Avec celui-ci, l’image de l’agriculture vietnamienne est valorisée auprès des amis internationaux. Le prix d’un tel circuit est raisonnable. Ainsi, celui de Dà Nang-Hôi An-Cù Lao Chàm va de trois à cinq millions de dôngs
Source: http://lecourrier.vnanet.vn