Selon Nguyên Viêt Long, président du Comité de gestion du site d’écotourisme de Tràng An, cette décision est un pas important dans le processus d’élaboration de ce dossier.
« Conformément aux résultats des consultations recueillies auprès des spécialistes vietnamiens, la province de Ninh Binh avait à l’origine prévu de se concentrer sur la mise en avant du paysage naturel, de la géologie et de la géomorphologie du site », a partagé Nguyên Van Long.
Mais aux dires des experts, le monde compte actuellement plus de 900 patrimoines classés par l’UNESCO, dont plus de 200 naturels. Sur cette liste, 27 répondent aux critères sur les plans du paysage naturel, géologiques et géomorphologiques. C’est pour quoi les responsables du site d’écotourisme de Tràng An ont fait volte-face pour désormais tout miser sur la culture à travers les découvertes archéologiques qui y ont été faites. Un choix judicieux, selon ces mêmes experts.
Nguyên Van Long a fait savoir également que le spécialiste australien Paul Dingwall s’était rendu début mars dans la province de Ninh Binh pour voir ce qu’il en était.
Paul Dingwall a trouvé plusieurs coquilles d’escargots travaillées de la main de l’homme à la préhistoire. Le complexe de tourisme écologique de Tràng An se divise en trois parties distinctes : la zone d’écotourisme de Tràng An ; la zone touristique Tam Côc-Bich Dông ; et l’ancienne capitale Hoa Lu. Au cours des sept dernières années, l’Université anglaise de Cambridge a collaboré avec la province de Ninh Binh sur les chantiers de fouilles archéologiques.
À présent, la province de Ninh Binh est en train d’étudier des documents sur la géologie et la géomorphologie des lieux rédigés par des scientifiques vietnamiens comme étrangers. Par ailleurs, elle a également pris contact avec l’Institut d’archéologie pour expliquer comment, dans son évolution, l’homme en est venu à se sédentariser. En réalité, outre 50 cavernes inondées et 40 grottes sèches, on a trouvé à Tràng An plusieurs vestiges archéologiques qui sont autant de pistes pour tenter de comprendre le mode de vie de nos lointains ancêtres.
Source: lecourrier.vn