Au Myanmar, on trouvera en avance la discrétion ainsi que la modestie comme la couleur culturelle chez les gens. Dans les rues, pas beaucoup de bruit ni d’ambiance animée, la ville et ses habitants semblent cacher toujours leurs propres histoires. Alors, quel est le kaléidoscope des us et des coutumes des birmans ? Ce voyage culturel vous mettra en pleine surprise ! (Partie 1)
Le Bouddhisme règne en maître
Commençons votre circuits au Myanmar (Birmanie) par une exploration religieuse ! Les adeptes du Bouddhisme représentent 89.3% de la population, il y a 500.000 moines au total et des pagodes, des temples et d’autres monuments bouddhistes sont trop nombreux à dénombrer. Ces chiffres reflètent en partie la popularité du Bouddhisme dans le pays asiatique.
Le développement du Bouddhisme au Myanmar
Suivant son origine, les birmans pratiquent le Theravada considéré comme le Bouddhisme primitif dont les rites et les coutumes se ressemblent à ceux des thaïlandais, des laotiens et des cambodgiens : les moines n’habitent pas aux pagodes mais aux monastères, ils ne sont pas végétariens et ne manquent que durant le temps entre le lever du soleil et midi.
D’autre part, au sein des villages anciens, les pagodes portent la fonction d’un centre culturel dont chacun ses règles superstitieuses, ses tabous et ses mœurs pratiqués. Il s’agit aussi d’un endroit sacré où on organise toute année différents festivals.
L’influence du Bouddhisme au Myanmar
En fait, le Bouddhisme porte de gros impacts sur la vie quotidienne des birmans, leur rythme de vie s’accorde ainsi avec les occasions particulières du Bouddhisme. La saison frugale est donc bien notée dans leur calendrier. Elle tombe entre le juillet et l’octobre, équivalant à la période des pluies en Birmanie durant laquelle tous événements importants comme le mariage, l’aménagement,… sont annulés. Un autre exemple : la fête Shinbyu marque la maturité d’un garçon, qui lui demande d’héberger dans les pagodes pour une période définie.
Les académies bouddhistes se trouvent partout dans les grandes villes où forment les moines professionnels. Il existe aussi une université internationale du Bouddhisme qui offre aux étudiants étrangers des études sans frais de la licence au doctorat.
D’ailleurs, le Bouddhisme influe également sur l’univers culturel au Myanmar. On pourrait s’apercevoir ses traces dans une danse traditionnelles, sur une page historique ou à travers une pièce de théâtre. Une autre influence à compter réside dans le respect des gens envers les moines. En effet, ils jouent un rôle assez considérable dans la société.
Les choses à éviter et à faire selon le Bouddhisme au Myanmar
Durant votre vacance culturelle au Myanmar, il faut donc faire attention à vos comportements avec les moines, notamment si vous êtes une femme :
- On s’agenouille souvent devant le moine pour exprimer notre respect. En outre, on respect autant que possible le « Shangha » (égard envers les moines).
- C’est obligatoire d’enlever votre chapeau ainsi que vos chaussures en visitant les sites bouddhistes. Des vêtements considérés comme « indécents » à savoir : shorts, jupes ou robes trop courtes, t-shirts sans manche,… sont déconseillés, voire interdits.
- Les birmans apprécie bien la discrétion, dans la rue et spécialement au sein des sites religieux. Sollicitez leur autorisation en avant de photographie n’importe quoi ! N’oubliez pas de lire les renseignements concernant l’heure et l’endroit acceptables pour faire des photos !
- Évitez de serrer la main d’un moine ainsi que de vous approcher de lui ! On s’assoit plus bas que lui et on ne lui donne plus de nourriture après-midi. On ne marche jamais sur l’ombre des moines…
- Pour les femmes : dans quelques temples et pagodes, on ne leur permet pas de s’approcher de l’autel et d’y mettre l’encens directement ou toucher des objets sacrés. De plus, elles sont interdites de se rendre aux salles de prier des moines et bien sûr de les toucher. Durant une messe, une écharpe à la main leur permettra de donner aux moines des aumônes sans contacts directs.
En savoir plus : Découverte de la couleur culturelle du Myanmar (Partie 2)